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Ferrari Roma spider
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Une fois la belle saison terminée, certains conducteurs préfèrent remiser leur véhicule ancien jusqu’au retour du printemps. Voici quelques conseils de notre mécanicien, Geoffrey McEvoy, pour remiser votre ancêtre dans les meilleures conditions.
L’essence mise à notre disposition de nos jours est composée d’un cocktail de différents agents afin d’en augmenter le rendement et limiter l’auto-allumage. Elle se dégrade fortement en peu de temps, d’où la nécessité d’y ajouter un stabilisateur. 30 jours suffisent pour voir les débuts d’une dégradation des performances du carburant. Il ne s’agit pas toutefois de simplement verser un flacon dans le réservoir pour être tranquille.
Avant d’ajouter le stabilisateur, il faut un réservoir quasi vide. Ensuite, selon les prescriptions du fabricant du stabilisateur, on peut verser la quantité adéquate de produit dans le réservoir, suivi par un plein d’essence.
Après avoir fait tourner le moteur durant au moins dix minutes afin de distribuer l’essence stabilisée dans tout le système, on peut remiser la voiture pour une période de six mois voire plus, en fonction de la concentration du produit. Une fois de retour à l’endroit de stockage du bolide, on peut procéder au changement des fluides.
En principe, on change l’huile moteur tous les ans, et les liquides de refroidissement, de freins et de boite/pont tous les deux ans.
L’huile moteur se sera chargée en particules métalliques microscopiques, aura peut-être été diluée avec de l’essence à cause d’une richesse trop importante ou un moteur fortement usé, et les différents composants chimiques constituant l’huile moteur auront perdu certaines de leurs propriétés, tout simplement. Le fait de renouveler l’huile avant une longue période d’arrêt évite la sédimentation de ces particules dans le fond du carter, qui seraient autrement aspirées lors du premier redémarrage du moteur.
Il est également conseillé de procéder à un shampooing du moteur avant la vidange, pour bien rincer et détacher les dépôts d’hydrocarbure et autres particules solides éventuellement présentes dans les galeries d’huile. Il s’agit de vider un flacon de détergent spécialement formulé dans l’huile, de laisser tourner le moteur dix minutes au ralenti, et d’ensuite procéder à la vidange et au changement du filtre à huile.
Une fois l’huile et le filtre changés, on redémarre le moteur en surveillant la jauge de pression d’huile, et une fois celle-ci atteinte, on peut couper le contact et faire l’appoint si besoin.
Le liquide de freins est hygroscopique, c’est à dire qu’il a la fâcheuse tendance d’absorber l’humidité présente naturellement dans l’air. Lorsqu’il est neuf, le liquide de freins DOT 4 bout à 230°, mais après avoir absorbé de 2 à 3 % d’eau seulement, sa température d’ébullition chute de 80 à 90°. On se retrouve donc à environ 140° lorsque le liquide de freins se met à bouillir. L’eau présente dans les conduits créée des bouchons de vapeur compressibles, rendant l’efficacité du freinage quasi nul. Un test de l’hygrométrie de ce fluide dure quelques secondes seulement, et permet de savoir s’il est urgent de le changer ou non.
Le liquide de refroidissement devient acide avec l’âge, et détériore les conduits dans lequel il circule. Le fluide se charge de particules métalliques, et il se produit un phénomène d’électrolyse à l’intérieur du circuit de refroidissement, accélérant la dégradation du système. Lorsque l’on commence à voir des signes extérieurs de pertes de fluide, de cristallisation rose ou verdâtre, ou que le liquide de refroidissement a une couleur sombre, il est grand temps de le changer.
Ce sont pour ces raisons qu’il est impératif de changer les liquides de frein et de refroidissement tous les deux ans de manière préventive, afin d’éviter les mauvaises surprises.
Les huiles de boîte sont spécialement formulées pour pouvoir travailler dans des conditions de hautes pressions, en sachant qu’à l’intérieur de la boîte de vitesses, le pignon menant exerce une pression sur le pignon mené. Ce principe s’applique également au différentiel. Avec le temps, les capacités de l’huile se dégradent par oxydation mais également par fatigue : les chaînes moléculaires assez longues cassent, et le composant « pression extrême » se réduit considérablement.
L’huile contenue dans la boite ou le différentiel se charge en particules métalliques, rendant cette huile abrasive et accélérant l’usure de manière exponentielle. Attention donc aux boites et ponts dont l’entretien aura été négligé : l’usure engendrée aura augmenté le jeu entre les pièces en mouvement, compensé en partie par l’huile épaisse (mais chargée de particules métalliques).
Dans ce cas de figure précis, il vaut mieux laisser l’huile telle qu’elle est, et surtout ne pas la changer. Une vidange suivie d’un remplissage d’huile fraîche aura pour conséquence la possibilité de voir des fuites importantes apparaître, tout comme la difficulté d’engager les rapports.
A ce stade, une boite et/ou un pont dans cet état méritent d’être reconditionnés. Il fût un temps lorsqu’un garagiste aurait fait l’appoint d’huile mélangée à de la sciure de bois, mais cette époque est heureusement révolue.
Il va de soi qu’un lavage minutieux du véhicule, suivi d’une correction de peinture suite à une saison exposée aux éléments (poussières de freins, gravillons, boue,…) sont impératifs avant de mettre votre bolide sous la couette. Une carrosserie convenablement décontaminée garde son éclat plus longtemps, et témoigne surtout de l’excellence du soin apporté à votre bolide.
L’utilisation de semelles spéciales à placer sous les pneus durant une longue période d’arrêt réduit la possibilité de voir l’apparition de plats, irréversibles. En effet, la carcasse métallique d’un pneu peut se déformer sous le simple poids du véhicule. Tout bon carrossier vous dira que le métal a une mémoire, et bien qu’il soit possible de débosseler une tôle, il est pratiquement impossible d’avoir un résultat ‘comme avant’. Il en va de même pour un pneumatique, si bien que sa carcasse métallique, lorsqu’elle est affectée, le reste indéfiniment. A défaut d’utiliser ces semelles spéciales, un surgonflage des pressions à 1 bar supérieur à la normale est envisageable, en gardant à l’esprit qu’il faudra tout de même mettre le véhicule en mouvement de temps en temps. On veillera également à changer les pneus après 6 à 8 ans, bien que les raisons invoquées feront l’objet d’un autre article…
Certains véhicules sont équipés d’un coupe-circuit, mais cela ne suffit pas. Le must est de retirer la batterie du véhicule, et de la placer sous la tension d’un appareil de maintien de charge dans un endroit bien ventilé.
Ces appareils modernes ne maintiennent pas seulement la charge, ils simulent de temps à autre un démarrage afin de solliciter la batterie, de la faire travailler. Ceci évite la sulfatation, autrement dit la dégradation des éléments internes.
Il est important de retirer la batterie du véhicule et de la placer dans un espace ventilé car les émanations d’une batterie en charge sont très corrosives, et le gaz issu de ce procédé est essentiellement de l’hydrogène, hautement explosif.
La pire façon de se traiter un véhicule motorisé est de ne pas l’utiliser. Faire chauffer le moteur de temps en temps c’est bien, mais il faut nuancer car il est possible de faire pire que bien.
Si le véhicule est destiné à être stocké à court terme, un ou deux mois seulement, il est envisageable de le laisser tranquille jusqu’à son réveil, en vérifiant toutefois de temps à autres qu’aucune perte de fluide n’a lieu. Le moyen et long terme, à partir de trois mois autrement dit, requiert une attention particulière, à savoir qu’un petit réveil une fois par mois pour se dégourdir les bielles est le bienvenu.
Attention par contre à ne pas simplement faire chauffer le moteur sur place. Il est primordial que tous les fluides atteignent leur température de fonctionnement (moteur/boite/pont), mais que les systèmes d’embrayage, de suspension et de freinage soient également sollicités. Ceci évite aux éléments en caoutchouc (silent-blocs, coupelles, joints spi, pneus…) de se figer, réduisant les chances d’avoir des dégâts en début de saison.
Durant les mois d’hiver, on choisira de sortir son bolide durant une journée ensoleillée et sur route sèche, pour éviter toute contamination par de l’humidité ou du sel routier. Une promenade d’une demi-heure à une heure suffit. Cette liste de conseils est non-exhaustive, bien qu’elle regroupe les points essentiels d’un hivernage réalisé convenablement.
Chez GDC, nous sommes à même de vous procurer un accompagnement pour le stockage de votre véhicule sous forme d’un contrôle et entretien pré-stockage, d’une surveillance minutieuse durant la période d’arrêt, ainsi que d’un service de remise en route une fois les beaux jours revenus.
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